La RUS Rebecquoise

Petite histoire d’un grand club

 

La Royale Union Sportive Rebecquoise est un club de football belge basé à Rebecq. Le club évolue actuellement en Division 2 ACFF.

Comment est née la RUS Rebecquoise ?

Le 30/05/1930, fondation de CERCLE SPORTIF REBECQUOIS qui s'affilie à l'URBSFA le 03/07/1930 et se voit attribuer le matricule 1614. Il est reconnu "Société Royale", le CERCLE SPORTIF REBECQUOIS (1614) devient le ROYAL CERCLE SPORTIF REBECQUOIS (1614) le 24/10/1955.

Historiquement, il existait deux clubs importants dans le village : le Royal Cercle Sportif à Rebecq et l’Union Sportive Quenastoise. Mais ils avaient du mal à joindre les deux bouts. Et en 1998 chacun ne comptait plus que quelques équipes d’âge. C’est ainsi qu’a été décidée la fusion de ces deux clubs, pour former la RUS Rebecquoise, que nous connaissons aujourd’hui, avec pour seule ambition à l’époque de monter en P2. Au départ, il s’agissait surtout de maintenir un club pour les jeunes du village, sous la houlette d’Edgard Streydio, qui était à la fois Président, Trésorier, responsable du site, de la buvette. Il était partout, il lavait les maillots, organisait les kermesses… Edgard, c’était « un ronchon au grand cœur », un grand travailleur pour le club, qui était sa deuxième maison.

Pourtant, dix ans après la fusion, le club vit à nouveau des jours difficiles…

Au fil des années, Edgard ne pouvait plus tout assumer, il se sentait esseulé. En 2008, il remet les clés du club au Bourgmestre Dimitri Legasse, en lui demandant de sauver le club. La Commune réunit alors autour de la table tous les amoureux du foot, des anciens joueurs, des entraîneurs, des vétérans, des jeunes… Et tous ensemble, ils décident de lancer une nouvelle dynamique, basée à la fois sur une équipe première compétitive et une politique active de formation des jeunes, et se mettent en quête d’un repreneur.

Et cet homme providentiel est Thierry Demolie ?

Thierry Demolie endosse la Présidence du club en 2008, et incarne parfaitement cette nouvelle impulsion. Le club et lui se sont trouvés au bon moment. Thierry est un chef d’entreprise, qui possède un sens aigu de l’organisation, un professionnalisme sans failles et un carnet d‘adresses bien fourni. En quelques années, il a redynamisé le club, modernisé celui-ci et donné à la RUS Rebecquoise une nouvelle ambition, affichée et déterminée. Soudain, une montée en P 1 ne relevait plus de l’utopie mais devenait possible avec du travail et de la volonté. Thierry et Edgard, chacun à leur manière, ont œuvré pour le club, se dévouant sans relâche. Et ce passage entre l’ancienne et la nouvelle génération a permis de fusionner les énergies et d’atteindre rapidement un niveau qui allait bien au-delà de nos espérances.

Car le rêve ne s’est pas arrêté en P1…

Non, au contraire ! La victoire lors du tour final en 2014, qui donnait accès à la Promotion, a constitué un déclic. Le club a franchi un nouveau palier, et prouvé que tout était possible. Aujourd’hui, la RUS Rebecquoise joue en D2 ACFF et n’y fait pas de la figuration ! Qui sait ce qu’il adviendra dans le futur ? Avec le professionnalisme de Thierry, les bons choix sportifs jamais démentis, et cette convivialité que le club a su conserver et qui fait sa force aujourd’hui, la RUS Rebecquoise a encore de beaux défis devant elle !

 

Rebecq, c’est aussi une belle histoire d’amour avec la Coupe.

2014, ne se limite pas à une montée en promotion mais est aussi le début d’une belle histoire d’amour qui débute par une victoire en Coupe de Brabant dans le mythique Stade Edmond Machtens.

Avec la montée en promotion, on ne parle plus de Coupe provinciale mais nationale.

En 2016-2017, c’est aux penalties que Rebecq chute en 32ème de finale contre OH Leuven, pensionnaire de D1B.

2019 – 2020, restera une saison gravée dans les annales du club.

En 16ème de finale, la RUS Rebecquoise se déplace au Jan Breydel Stadium pour y affronter le Cercle de Bruges. Victorieux 0 – 1, le club se qualifie pour les 8èmes de finale en compagnie de 15 équipes PRO. Le tirage au sort nous envoie à Sclessin défier le Standard de Liège. Après avoir fait jeu égal pendant une mi-temps puis résisté encore un bon moment, l’équipe finit par craquer en fin de rencontre mais quitte cette Coupe de Belgique la tête haute.

 

Les jeunes ne sont pas oubliés

Dans le même temps, les jeunes n’ont pas été oubliés et ont suivi une évolution similaire.

De 80 joueurs, le club est aujourd’hui obligé de refuser des inscriptions et leur nombre est limité à 300 par manque de place. Mais surtout, les différentes équipes sont passées progressivement de régionaux à provinciaux pour, depuis 3 ans, intégrer les interprovinciaux, soit le niveau le plus élevé derrière les clubs élites. Le club peut aussi s’enorgueillir d’être labellisé 3* depuis plusieurs saisons, classé premier club de la province depuis la saison dernière et servir depuis plusieurs saisons de tremplin et permettre à plusieurs joueurs de poursuivre leur formation au sein de clubs Elite.